La plupart des vignerons utilisent de moins en moins de sulfite dans leur vin. L’emploi du soufre accélère le processus de production du vin. Cependant, il est aussi la source de bien des maux auxquels les amateurs d’œnologie n’ont pas pensé. De plus, depuis l’expansion de la notion d’éco-responsabilité, la consommation de produits bio ou issus de la nature tels que le vin sans sulfite est d’actualité. Les détails sur ce type de produit exposés dans cet article.
Le sulfite, quelques éclaircissements
Le sulfite utilisé dans le processus de vinification, ou plus scientifiquement le dioxyde de soufre, est un élément additif pour les aliments. Ce produit industriel est aussi utilisé dans la production de la majeure partie des produits agroalimentaires. Tel est le cas pour les plats gastronomiques emballés, les fruits secs ou bien les céréales. Cependant, le vin en lui-même secrète du sulfite naturel à doses infinitésimales pendant la fermentation malolactique. L’appellation vin sans sulfite est de ce fait un abus de langage puisque, quoiqu’il arrive, il en contient. D’ailleurs, les lois européennes actuelles exigent la mention « contient des sulfites » sur l’étiquette de tous les vins contenant plus de 10 mg/l de soufre.
Le vin naturel, concocté d’après des méthodes naturelles, doit donc être appelé vin sans sulfite ajouté. Il est primordial de comprendre les effets que peut procurer l’utilisation du sulfite dans la viticulture. Ainsi, la raison pour laquelle la consommation de vins sans sulfites devient de plus en plus tendance sera mieux appréhendée.
L’attrait du vinificateur dans l’emploi du sulfite
Le sulfite possède, entre autres, deux propriétés principales qui peuvent attirer l’attention des vignerons. Le sulfite détient une aptitude antiseptique indispensable pendant la fermentation du vin. Autrement dit, il empêche le développement et la multiplication des microorganismes indésirables tels que les bactéries acétiques, lactiques ou les levures en pénétrant dedans. La seconde particularité du sulfite est sa propriété antioxydante. C’est-à-dire qu’il protège le moût de l’oxydation en consommant l’oxygène alentour.
Cette action, utile depuis la vendange jusqu’à la mise en bouteille, empêche la madérisation du vin et l’aide à se stabiliser. Néanmoins, le sulfite possède aussi d’autres propriétés qui favorisent un procédé de fabrication du vin rapide et sans trop d’efforts. Le vin blanc, le vin rosé ou le moelleux ont besoin d’une plus grande quantité de sulfite pour bien se stabiliser.
Les avantages de la consommation de vin sans sulfite ajoutés
Il faut savoir que les amateurs de grands vins ont de nombreuses exigences sur la dégustation de leur liqueur. La biodynamie, l’arôme, l’acidité, ou l’absence des produits chimiques figurent parmi leurs critères. L’utilisation de l’acide sulfureux dans tous les vins provoque beaucoup de désagréments sur la santé. Il provoque des maux de tête, une intolérance, des réactions allergiques, des problèmes de digestion, et même des troubles dans la respiration pour les personnes asthmatiques.
La présence de sulfite dans le vin dénature aussi le goût du raisin et peut même provoquer une odeur désagréable comme un œuf pourri. Un label officiel, appelé label S.A.I.N.S (Sans Intrants Ni Sulfite Ajouté) existe pour satisfaire aux besoins des amateurs de vins nature. Le vin bio est une expérience que beaucoup de viticulteurs conseillent pour tout adepte de bon vin.